Présentation de l’Institut national de l’audiovisuel : Délégation régionale Ina Nord – Lille

L’Institut national de l’audiovisuel (Ina) est une entreprise publique culturelle de l’audiovisuel chargée de la sauvegarde, de la valorisation et de la transmission du patrimoine audiovisuel français.

Son siège principal se trouve au numéro 4, avenue de l’Europe à Bry-Sur-Marne près de  Paris. Cependant, l’Ina a six délégations régionales et de nombreux centres de consultation installés dans des bibliothèques et médiathèques municipales à vocation régionale.

L’Ina est un Établissement public de l’Etat à caractère industriel et commercial (EPIC). Ses missions sont définies par des lois et leurs mises en application précisées par des décrets. Depuis sa création, 5 lois ont été promulguées [1] :

• 29 juillet 1982 : droits d’exploitation dévolus à l’Ina sur les archives audiovisuelles ;
• 30 septembre 1986 : ouverture de l’Ina au marché concurrentiel ;
• 20 juin 1992 : dépôt légal de la radio-télévision ;
• 1er août 2000 : nouveaux droits d’exploitation dévolus à partir du 1er août 1997 ;
• 1er août 2006 : dépôt légal du Web.

Son président est choisi parmi les membres du Conseil d’administration par le Conseil des ministres. Le président actuel est Laurent Vallet, il a été nommé en 2015 et s’est vu confié par l’État quatre missions :

• la conservation des archives des fonds audiovisuels ;
• la recherche ;
• la formation professionnelle ;
• la production (l’Ina produit des documentaires et des entretiens patrimoniaux).

L’Ina en chiffres

C’est l’une des plus importantes collections numériques d’images et de sons rendue accessible au public. Des images et des sons conservés au titre du dépôt légal audiovisuel, une mission confiée à l’Ina par la loi du 20 juin 1992.

Aux termes de la loi du  20 juin 1992 relative au dépôt légal et du décret d’application du 31 décembre 1993, l’Ina est chargé de collecter et de conserver les documents sonores et  audiovisuels, radiodiffusés ou télédiffusés, de participer à la constitution et la diffusion de bibliographies nationales et de mettre ces documents à la disposition du public pour consultation à des  fins de recherche. [2]

L’Ina conserve donc les émissions de plus de 100 chaînes des télé, plus de 20 chaînes de radio ainsi que 11 000 sites web média 24h/24. Son fonds d’archives est très riche :  5 millions d’heures de radio et de télévision numérisés, plus de 80 ans de radio et 70 ans de télévision publique y sont conservés, mais aussi plus de 1 millions de photos prises à l’époque de l’ORTF (Office de radio-diffusion et télévision françaises). Tous les genres sont représentés dans les collections de l’Ina qui a noué plusieurs partenariats, notamment avec France Télévisions et Radio France.

“Près de 300 000 heures de programmes ont ainsi été déjà numérisées et, à l’horizon de 2015, la France sera le seul pays au monde à avoir sauvé l’intégralité de son patrimoine audiovisuel.” [3]

L’Ina accueille aussi des fonds publics et privés afin de les restaurer et les numériser.

Valorisation des archives audiovisuelles

L’Ina éditorialise régulièrement ses fonds en les réunissant dans des corpus thématiques (environ 500) afin de proposer des programmes numériques adaptés à tous les publics.

Des portails différents pour des usages différents

Le site Ina.fr de consultation “des archives pour tous” est un exemple réussi de curation de contenus sur le Web. Avec une rubrique “A la Une” collant à l’actualité, des dossiers thématiques, des émissions de divertissement, des créations, il donne vie à la mémoire télévisuelle et sonore du public, car c’est à la mémoire du téléspectateur qu’il s’adresse[5].

Depuis septembre 2015, l’Ina offre, avec Ina Premium, un bouquet numérique. A la différence de la plateforme numérique gratuite, les contenus sont ici consultables dans leur intégralité pour un prix assez modique (2,99€/mois) [6]. On peut se poser la question d’une offre payante de la part d’un service public comme le fait Alexandre Moati, journaliste au Nouvel Obs.[7] Mais l’Ina a un statut particulier en tant qu’établissement public à caractère commercial.

L’institution propose une plateforme numérique à la disposition des professionnels : Ina MEDIAPRO qui offre plus d’un million d’heures de programme de télévision et de radio numérisées et le fonds photo de l’Ina. De cette façon, les professionnels peuvent sélectionner et retravailler les fonds pour fabriquer de nouveaux contenus.

L’Ina édite ses propres collections de DVD et de CD depuis 2006 [8] et publie des travaux de recherche et  des revues papier avec les Éditions Ina. Elle édite aussi une revue en ligne des industries créatrices et des médias, Ina GLOBAL, qui s’adresse à des chercheurs et à un public universitaire.

L’Ina THEQUE accueille les étudiants, les chercheurs ou enseignants de toutes disciplines dans 24 centres de consultation afin d’effectuer des recherches dans les différents fonds audiovisuels au travers de corpus thématiques (publicité, cinéma, politique, théâtre, anthropologie et ethnologie, histoire du XXe et XXIe siècles et histoire : de l’Antiquité au XIXe siècle). [9]

Ses principales thématiques sont :

• l’archivage du Web ;
• l’archivage et la numérisation des archives audiovisuelles (françaises et internationales) ;
• la valorisation, la restauration et la conservation des archives audiovisuelles (françaises et internationales)    ;
• la valorisation et la conservation des archives audiovisuelles des fonds audiovisuels régionaux.

Enfin, Ina Expert, plateforme pour l’enseignement supérieur, la formation professionnelle, l’expertise et la recherche.

Les experts de l’Ina collaborent avec plusieurs pays dans le monde pour la sauvegarde du patrimoine audiovisuel et la défense des mémoires collectives.  L’Ina  a notamment, dans le cadre d’un accord de coopération avec l’Afrique du Sud, numérisé les enregistrements sonores du procès de Nelson Mandela et de l’ANC.[10]

L’attrait d’Ina Nord

L’opérateur Ina Nord possède deux postes de consultation  qui donnent accès à l’ensemble des fonds ainsi qu’aux outils professionnels de consultation et d’analyse. Ces outils sont :

• l’application Hyperbase qui permet la recherche multicritères, le tri, l’impression et l’export de données documentaires.[11]
• l’application MediaCorpus, un logiciel bibliographique et de traitement de données. L’usager peut choisir des documents, importer les métadonnées qui y sont liées, ajouter des notes et des descripteurs personnels. Il peut ensuite classer, sélectionner ces documents en fonction des critères qui l’intéressent et, générer des statistiques et leur représentation sous forme de graphes.[12]
• l’application MediaScope, “un logiciel libre d’aide à l’analyse de programmes audiovisuels développé par l’Ina. Il permet de structurer le développement temporel du document à l’aide d’annotations, associées à des time-codes et à des images fixes.”[13]
• et l’interface de consultation des sites web médias archivés qui “offre un accès temporel aux sites archivés, conserve et reconstitue les aspects dynamiques de chaque page. La description documentaire par typologies de sites permet la mise en relation des contenus du web avec ceux de la radio et de la télévision.”[14]

Le centre de consultation Ina Nord est en charge de la collecte, de la valorisation et de la commercialisation des fonds d’archives audiovisuels des régions Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Haute Normandie et Basse Normandie. Il conserve 770 000 documents télé et radio pour environ 90 000 heures de programmes. Ina Nord conserve chaque année tous les enregistrements des chaînes de télévision RTF, France 3 et depuis 2007, les 24 chaînes de France 3. Ina Nord assure également un fonds de conservation des images et sons audio d’entreprises privées.

Avec les acteurs économiques et culturels locaux (médiathèques, collectivités territoriales, musées, établissements scolaires, associations, etc.), Ina NORD mène de nombreuses actions éducatives et/ou culturelles mettant en scène la mémoire régionale. Ina NORD propose la réalisation de fresques audiovisuelles interactives. Cet outil ergonomique, pédagogique et ludique a comme objectif  de sensibiliser un large public à l’histoire contemporaine régionale à travers sa mémoire audiovisuelle : activités maritimes de Bray-Dunes aux îles Chausey, lien transmanche, lieux d’histoire et de mémoire, témoignage des arts et traditions populaires, industries, etc.[15]

La conservation des données

Suite à la dégradation de certains supports, l’INA  a mis en place, en 1999, un plan de sauvegarde de numérisation massif, garantissant la sauvegarde du fonds ancien, en facilitant l’accès ainsi que son exploitation, afin de pouvoir valoriser son patrimoine audiovisuel.

Avant l’apparition des cassettes, les enregistrements se faisaient sur bandes. Les bandes 2 pouces ont été le support le plus utilisé par L’INA.

Ainsi, pendant 34 ans, les services de l’INA ont conservé tous leurs enregistrements sur ce support. La bande 2 pouce est facilement numérisable car chaque bande est grande et contient peu d’informations. Dès lors, il est facile de réparer une bande endommagée. Avant de copier des bandes, L’INA procède à leur nettoyage, une lame gratte la saleté se trouvant sur la bande et une autre bande récupère la saleté.[16]

Avec les bandes 1 pouce et les cassettes (bandes ¾), il est parfois plus problématique de les nettoyer.

L’INA possède 8 machines destinées au nettoyage de ces bandes. 7 machines fonctionnent normalement et la 8e se démarque par le fait qu’elle est la machine de la dernière chance. Alors que les autres machines sont réglées pour fonctionner d’une manière normale, la 8e est utilisée selon le type de problème qu’a la bande en mauvais état. La machine est, dès lors, déréglée afin de convenir le plus spécifiquement possible à celle-ci. Enfin, si après plusieurs nettoyages, la bande n’est toujours pas en condition optimale pour être numérisée, l’INA préfère garder la bande sur son support de base en espérant qu’un jour, il sera possible de la numériser. [17]

Afin de conserver tous les documents audiovisuels qui étaient jusqu’alors sous forme de bandes, l’INA décide, en 1999, de numériser tout son fonds audiovisuel. Depuis lors, des professionnels de l’image s’attèlent à la tâche afin de visionner chaque document et de réparer chaque seconde d’images abîmées. [18]

Les documents sont ensuite numérisés grâce au super-ordinateur de l’INA qui enregistre tous les documents au format betacam numérique pour la sauvegarde physique, le Mpeg 1 pour la consultation en réseau et le Mpeg 2 comme format d’exploitation broadcast. [19]

Les données numérisées sont stockées sur des cassettes Linear Tape-Open (LTO). Ce sont des bandes magnétiques au format ouvert, compatibles avec tous les appareils et médias de back up, performantes tant au niveau du stockage que de la vitesse de lecture.

Et Demain ?

L’INA espère qu’en 2018, tous les documents seront numérisés car, autant les dégâts du temps sur les documents que l’obsolescence technologique de leur matériel de lecture, ajoutent à l’urgence de la numérisation.[20]

A l’heure actuelle, son but est de faire migrer les fonds numérisés vers un format pivot pour s’adapter aux nouveaux usages et de garantir leur pérennité. La migration est nécessaire pour éviter la perte des données. En effet, la dégradation numérique, contrairement aux médias analogiques, ne se voit pas et n’est pas progressive (effet falaise), de plus, l’obsolescence des formats numériques, dont la durée de vie est de 7 ans environ, exige de renouveler régulièrement leur sauvegarde (back up) sur les mêmes supports ou sur d’autres. Les supports évoluant, leur capacité de stockage augmente, il en faudra donc moins pour le même volume de données. « Sur cassettes LTO 3 (dont la capacité est de 400 Go), les 800000 heures tenaient sur plus de 5600 cassettes. La capacité d’une cassette LTO 5 est de 1,5 To. Il ne faudra désormais plus que 1500 cassettes LTO 5 pour conserver les 800000 heures. » [21]

Quelques questions à poser lors de la visite d’Ina nord

• Quels sont les fonds conservés dans votre centre ?
• Quels sont les outils utilisés pour la conservation des fonds ?
• Quels sont les outils utilisés pour la numérisation des fonds ?
• Quelles sont les particularités en terme de supports, de droits, de collecte et de valorisation des fonds régionaux ?

Bibliographie

AMBLARD, Marie-Claire. « La numérisation des archives de l’Ina ». Bulletin des bibliothèques de France (BBF), 2007, n° 2, p. 41-43. Disponible sur le Web : <http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2007-02-0041-007>. ISSN 1292-8399 [20]

AMIT, Roei., « Ina.fr : Archives pour tous» [en ligne]. Bulletin des Bibliothèques de France (BBF). 2007 [consulté le 27 avril 2017], n°2, p. 44-45. Disponible sur le Web : <http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2007-02-0044-008> [3]

LABONNE, Sophie et BRAEMER, Christine. Les archives audiovisuelles. Bry-sur-Marne : Institut national de l’audiovisuel, [2014]. 54 p. (Les petits guides des archives). ISBN 978-2-900175-04-0 [19]

BAUDRY, Anne (CLUBIC). «La sauvegarde des bandes 2 et 1 pouces» [en ligne]. In CLUBIC. Publié le 19 ami 2006 [consulté le 25 avril 2017]. Disponible sur le web: <http://www.clubic.com/article-34863-5-quand-lina-fait-ses-premiers-pas-sur-le-web.html>[16][17]

BERAHOU, Foued. “La longue marche du Dépôt Légal de la radio vers l’audio linéaire” [en ligne]. In Institut national de l’audiovisuel. Ca 2016 [consulté le 27 avril 2017]. Disponible sur le Web :<http://www.ina-expert.com/e-dossier-de-l-audiovisuel-le-son-dans-tous-ses-etats/la-longue-marche-du-depot-legal-de-la-radio-vers-l-audio-lineaire.html> [2]

INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL (Ina). « Ina – L’Institut national de l’audiovisuel est un EPIC – Cadre légal » [en ligne]. In Institut national de l’audiovisuel. ca 2016 [consulté le 27 avril 2017]. Disponible sur le Web : <http://www.institut-national-audiovisuel.fr/nous-connaitre/entreprise/cadre-legal.html>.[1]

INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL (Ina). «Inathèque mindmap » [en ligne]. In Inathèque. Publié le 17 octobre 2012 [consulté le 27 avril 2017]. Disponible sur le Web : <http://www.inatheque.fr/medias/inatheque_fr/fonds_audiovisuels/inatheque_mindmap_800x600.pdf> [4]

INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL (Ina). «Editions dvd» [en ligne]. In Accueil. [consulté le 20 avril 2017]. Disponible sur le Web : <http://www.institut-national-audiovisuel.fr/nous-connaitre/nos-collections/editions-dvd.html> [8]

INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL (Ina). «Ina THEQUE» [en ligne]. In Accueil. [consulté le 20 avril 2017]. Disponible sur le Web : <http://www.institut-national-audiovisuel.fr/offres-services/ina-theque.html> [9]

INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL (Ina). “Communiqué de presse” [en ligne]. In Ina. Espace presse. Publié le 14 mars 2016 [consulté le 27 avril 2017]. Disponible sur le Web : <https://presse.ina.fr/lina-remet-les-enregistrements-du-proces-de-n-mandela-a-la-rsa/> [10]

INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL (Ina). «Outils d’analyse» [en ligne]. In Accueil. [consulté le 20 avril 2017]. Disponible sur le Web : <http://www.inatheque.fr/consultation/outils-analyse.html> [13][14]

INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL (Ina). «MédiaScope» [en ligne]. In Inathèque. [consulté le 20 avril 2017]. Disponible sur le Web : <http://www.inatheque.fr/consultation/mediascope.html>

INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL (Ina). «Ina nord» [en ligne]. In Accueil. [consulté le 18 avril 2017]. Disponible sur le Web : <http://www.institut-national-audiovisuel.fr/regions/ina-nord.html> [15]

INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL (Ina). «Manuel de sauvegarde et de numérisation des archives audiovisuelles » [en ligne]. In MedMem,. Publié en juillet 2011 [consulté le 19 mai 2017]. Disponible sur le Web : <http://www.medmem.eu/uploads/safeguard_manual_fr.pdf>[21]

JOST, Clémence. « Ina Premium : les archives de la télévision en mode Netflix » [en ligne]. In Archimag. Publié le 30 septembre 2015 [consulté le 27 avril 2017]. Disponible sur le Web: <http://www.archimag.com/archives-patrimoine/2015/09/30/ina-premium-archives-television-radio-netflix> [6]

LAFON, Benoit. “Quand l’Ina propose ses « archives pour tous » D’une mémoire télévisuelle la naissance d’une télévision-mémoire en ligne” [en ligne]. In Médiation Et Information (MEI) n°32. MÉMOIRES & INTERNET. Paris: L’Harmattan, janvier 2011   [consulté le 18 avril 2017], p. 99-112. Disponible sur le Web : <http://www.mei-info.com/wp-content/uploads/2014/02/MEI_32_08.pdf> [5]

METTE, Isabelle. Exploitation et valorisation du patrimoine audiovisuel français [en ligne]. Mémoire d’étude du Diplôme de Conservateur des Bibliothèques. Villeurbanne : enssib, 2011. Disponible sur le Web : <http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/49091-exploitation-et-valorisation-du-patrimoine-audiovisuel-francais.pdf> [11][12]

MOATI, Alexandre. « Pour un portail public de l’audiovisuel culturel » [en ligne]. In L’Obs. Publié le 20 juin 2014 [consulté le 27 avril 2017]. Disponible sur le Web : <http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-medias/20140620.RUE4522/pour-un-portail-public-de-l-audiovisuel-culturel.html> [7]

Sauvegarde de l’Ina. In JT Midi. Journal télévisé. France 3, INA. 1 avril 2003 à 12h00. 2 min. 31 s. [18]

Pour aller plus loin

INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL (Ina). « Ina – Ina EXPERT – Enseignement supérieur, formation professionnelle et recherche en audiovisuel » [en ligne]. In Institut national de l’audiovisuel. ca 2017 [consulté le 18 avril 2017]. Disponible sur le Web : <http://www.institut-national-audiovisuel.fr/offres-services/ina-expert.html>

INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL (Ina). «L’institut» [en ligne]. In Accueil. [consulté le 20 avril 2017]. Disponible sur le Web : <http://www.institut-national-audiovisuel.fr/nous-connaitre/entreprise/index.html>

INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL (Ina). «régions» [en ligne]. In Accueil. [consulté le 20 avril 2017]. Disponible sur le Web : <http://www.institut-national-audiovisuel.fr/regions/index.html>

INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL (Ina). «Nos collections» [en ligne]. In Accueil. [consulté le 20 avril 2017]. Disponible sur le Web : <http://www.institut-national-audiovisuel.fr/nous-connaitre/nos-collections/index.html >