Dans le cadre de nos études de Bibliothécaires-documentalistes, nous, étudiants de 2e bachelier, organisons un voyage à Lille pour le cours d’Études de cas en Sciences et technologies de l’information et de la communication. Ce voyage a pour but de nous initier aux sciences de l’information et de la documentation en visitant plusieurs institutions (musée, learning center, centre de documentation, etc…). Notre groupe a choisi de s’intéresser au Palais des Beaux-arts de Lille. Nous réaliserons donc une présentation de l’institution, avec un historique, leur façon de traiter les documents, et les détails relatifs à la visite que nous organiserons le mercredi 31 mai à 10 h avec la conservatrice en chef, Madame Rousseau.
Historique du musée
Le Palais des Beaux-arts de Lille est l’un des plus grands musées de France [1]. Il a été créé en 1792 avec pour fonds initial les œuvres qui avaient été confisquées aux émigrés et aux institutions religieuses de Lille à la suite de la Révolution française. Le maire fondateur du projet souhaitait rendre les œuvres accessibles aux étudiants en art.
En 1803, le musée s’enrichit avec des œuvres données par l’État, et c’est en 1809 qu’il ouvre ses portes au grand public. A la suite de ça, les collections s’enrichissent principalement grâce à l’État, mais aussi grâce aux dons qui se font de plus en plus fréquents. Lors de la Première Guerre mondiale, les allemands réquisitionnent le Palais des Beaux-arts et la politique d’acquisition se voit mise entre parenthèse jusqu’à après la deuxième guerre. À partir des années 1990, les acquisitions diminuent et ne se font que pour des nouvelles acquisitions ciblées (collections conséquentes, dans le cadre d’un projet particulier, etc.)
Le Palais des Beaux-arts de Lille se situe exactement à l’adresse 18 bis Rue de Valmy. La station de métro « République Beaux Arts » est desservie juste au pied du Palais.
Objectifs
La mission initiale du Palais des Beaux-arts est avant tout de conserver des œuvres d’art et les présenter au public [2]. Cela s’inscrit dans l’objectif de susciter l’intérêt des visiteurs, d’étendre leur culture et leurs connaissances.
De fait, les musées sont avant tout les gardiens d’un patrimoine culturel, matériel ou immatériel et historique [3]. Suivant le thème du musée, celui-ci peut avoir comme mission de transmettre les connaissances d’un domaine spécifique. Par exemple, le Musée d’Histoire Naturelles de Lille, transmet un patrimoine scientifique. Dans le cas du Palais des Beaux-arts, il s’agit du patrimoine artistique de sa région.
Pour atteindre ces buts, de nombreuses activités et visites guidées sont proposées en fonction des publics. Pour plus d’information à ce sujet, nous vous invitons à consulter notre article La gestion des collections muséales et leur valorisation.
Le musée propose également des espaces sur son site pour lister ses partenariats et leurs projets en commun. Cela permet une ouverture vers l’extérieur qui garantit toujours un attrait et élargissement du public.
Types de collections
Les collections que possèdent le Palais des Beaux-arts sont nombreuses et très diversifiées. Il y a notamment des objets divers datant de la préhistoire : vaisselles de l’époque, statues, pierres, bustes, bijoux, outils de travail manuel et bien d’autres encore [4]. Il y a aussi des œuvres datant du Moyen-Âge et de la Renaissance : peintures, sculptures, statues, croix et autres représentations religieuses, médaillons, monuments funéraires, etc. Des peintures entre le XVIe et le XXIe siècle: comme la naissance de Venus d’Amaury Duval. On y trouve également des dessins et des photographies, des plans, des sculptures et médailles.
Le Palais des Beaux-arts possède également une collection de céramiques. En effet, Lille a une histoire liée à la faïence, une céramique originellement fabriquée à Farenze (Italie) [5]. En effet, de la fin du XVIIe siècle au début du XIXe siècle, s’est développé dans cette ville du nord, une production de céramique [6]. C’est d’abord en 1696 que la première fabrique de faïence a vu le jour. Et ce bien que la corporation des potiers y existe déjà depuis le XVe siècle [7]. Cette fabrique s’est très vite développée, ce qui a donné lieu à la construction d’une deuxième fabrique 15 ans plus tard et d’autres ont encore suivies.
Les faïences créées à Lille et ce de manière traditionnelle subissent donc quelques influences de leurs voisins flamands et hollandais, de par leur situation géographique. De nombreux artisans faisaient le déplacement pour travailler dans les fabriques.
DELAHAUT Camille, JANS Julie, ERNOULD Robin, BROGNIEZ Laure
Bibliographie:
[1] PALAIS DES BEAUX-ARTS DE LILLE / VILLE DE LILLE. « Collections” [en ligne]. In Palais des Beaux-Arts Lille. Mise à jour en 2017 [consulté le 19 mai 2017]. Disponible sur le Web : <http://www.pba-lille.fr/Collections/Le-Musee>
[2] PALAIS DES BEAUX-ARTS DE LILLE. « À propos : histoire » [en ligne]. In Facebook : Palais des Beaux-arts de Lille (page officielle). Mise à jour en 2017 [consulté le 19 mai 2017]. Disponible sur le Web : <https://www.facebook.com/pg/palaisdesbeauxartsdelille/about/?ref=page_internal>
[3] LEWIS, Geoffrey. « Rôle des musées et Code professionnel de déontologie » [en ligne]. In Comment gérer un musée : manuel pratique. Paris : UNESCO, 2006 [consulté le 18 avril 2017], p.1-16. Disponible sur le Web : <http://unesdoc.unesco.org/images/0014/001478/147854f.pdf>
[4] PALAIS DES BEAUX-ARTS DE LILLE / VILLE DE LILLE. « Collections” [en ligne]. In Palais des Beaux-Arts Lille. Mise à jour en 2017 [consulté le 19 mai 2017]. Disponible sur le Web : <http://www.pba-lille.fr/Collections>
[5] OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. « Faïence » [en ligne]. In Le grand dictionnaire terminologique. 2012 [consulté le 21 mai 2017]. Disponible sur le Web : <http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8875452>
[6] DUDERMAL, Michel. « Une belle inconnue : la faïence artistique de Fives-Lille » [en ligne]. In Vauban Collections. [Consulté le 21 mai 2017]. Disponible sur le Web : <http://www.vauban-collections.com/pages/fives.htm>
[7] HOUDOY, Jules. « Histoire de la Céramique Lilloise, précédée de documents inédits constatant la fabrication de carreaux peints et émaillés en Flandre et en Artois au XIVe siècle » [en ligne]. Paris : A. Aubry, 1869, mise à jour en 2017 [consulté le 20 mai 2017]. Disponible sur le Web : <http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k880104c/f9.image>